Aujourd’hui, parmi les 10 pays comptant le plus d’énergies alternatives dans leur production totale, on trouve pas moins de 7 pays africains. Ces résultats sont soulignés par un récent rapport du Forum Economique Mondial, intitulé Global Energy Architecture Performance Index.
Les pays leaders, aux côtés de l’Islande, sont l’Éthiopie, la Zambie, le Mozambique et la Tanzanie. Ils possèdent pour la plupart d’importantes ressources hydroélectriques, à l’image de l’Éthiopie qui vient d’inaugurer fin 2016 le barrage de Gibe III (1870 MW au total) et construit parallèlement le barrage de la Renaissance (6 000 MW), qui sera lors de son inauguration le plus grand d’Afrique.
Les acteurs institutionnels internationaux font partie du mouvement, à l’image de l’Initiative Africaine pour les Energies Renouvelables (AREI), qui s’est réuni le 4 mars à Conakry pour mettre en avant 19 projets énergétiques de grande envergure, représentant 4,8 milliards d’euros. L’AREI, lancée fin 2015 à la COP21 de Paris, installera 10 GW d’énergies renouvelables en Afrique à l’horizon 2020 (cela correspond environ à la puissance de 10 centrales nucléaires modernes).
Les investissements privés en Afrique subsaharienne décollent notamment dans le solaire, dont les coûts ont été divisés par huit depuis l’an 2000. Par effet d’entraînement, lorsqu’un projet voit le jour, d’autres suivent rapidement, comme cela a été le cas au Sénégal. Suite au lancement en octobre dernier de la centrale Senergy 2, un deuxième projet a suivi. L’Afrique est en marche vers les énergies de demain.
Tableau extrait du rapport du Forum Economique Mondial
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